Moins de commandes sur internet, c’est aussi moins de livraisons de colis. Pour le plus grand malheur des transporteurs, cet axiome se vérifie depuis quelques mois. Les opérateurs qui déposent les paquets chez les clients, dans les points relais ou dans les consignes subissent un coup d’arrêt.
Ils avaient pris l’habitude de croissance à deux chiffres depuis le début de la pandémie? Ils ont vu leur activité plonger au premier semestre. Un recul de 14,9 % en valeur, et même de 20,3 % en volumes pour Colissimo, qui livre un paquet sur deux en France. Cette branche de La Poste n’a réalisé qu’un chiffre d’affaires de 994 millions d’euros sur les six premiers mois de l’année.