Le dernier kilomètre, étape logistique très visible pour le consommateur, reçoit beaucoup d’attention. Réduire la dépendance des combustibles fossiles dans le transport, optimiser les trajets et le remplissage des camions de livraison sont des défis majeurs pour une logistique plus verte.
Face à ces enjeux, les entreprises du secteur e-commerce et les consommateurs ont un rôle à jouer. Véhicules de livraison propres, coursiers à vélo ou en cargo-cycles pour le dernier kilomètre, mais aussi la livraison collaborative qui consiste à demander à des particuliers de livrer des articles sur leur trajet quotidien, ou encore la consigne automatique qui permet de réduire les tournées de livraison… les initiatives ne manquent pas. Vous en trouverez quelques-unes dans la rubrique startups.
Découvrez aussi dans le focus comment, en Chine, l’épicerie en ligne d’Alibaba s’y prend pour rendre l’impact écologique des produits plus visibles auprès des consommateurs de manière à influencer tous les maillons de la chaîne logistique à réduire leur empreinte.
Il faut aussi garder en tête qu’une partie de l’empreinte écologique pour les biens de consommations vendus en e-commerce provient de la production des emballages, de la gestion de leur fin de vie et des emballages de transport.
C’est la raison pour laquelle la réduction de l’impact environnemental du packaging est aussi un axe d’amélioration à privilégier. La charte pour une logistique e-commerce responsable, signée par la FEVAD et l’État en juillet 2021, propose une série de mesures allant justement dans ce sens. Parmi les pistes de réduction d’impact CO2 de l’emballage figure, celle de l’utilisation d »emballages réutilisables. Nous avons choisi d’interroger Romain Zanna-Bellegarde, responsable des partenariats retail pour Loop France, une plateforme de réemploi qui accompagne les marques/industriels, les distributeurs et les restaurateurs pour développer et vendre des produits dans des emballages réemployables et organiser la logistique inverse qui y est associée.